Bâtons de trail, bâtons de marche, l’équipement indispensable

bâtons de marche

L’utilisation des bâtons de marche est une tendance qui se confirme. Les marques investissent dans ce produit, elles améliorent leur qualité, et diversifient leur offre. Ce phénomène est-il une mode, où les bâtons ont-ils un réel impact la manière de marcher ?

Nous avons posé la question à Émilie Sadoux, responsable promotion des ventes et développement chez TSL. « Nous pouvons le voir, l’image du pèlerin avec un seul bâton est vraiment révolue. Le retour est immédiat sur l’utilisation de deux bâtons, ils améliorent la coordination et l’équilibration. En gros, les marcheurs se sentent mieux ».
L’emploi de bâtons a également un aspect sécuritaire mais aussi de performance. « Nous devenons des animaux à quatre pattes a-t-elle expliqué, car nous sollicitons nos quatre membres. Nous allégeons nos articulations, nous nous tenons plus droit, donc nous ouvrons notre cage thoracique, et ainsi, nous oxygénons mieux notre corps. »

L’offre aujourd’hui est variée, tout comme peuvent l’être les prix. Plus la technologie est importante, plus cher sera le produit. Il existe deux matériaux, Aluminium et Carbone, ainsi que trois familles, télescopique, sécable, et monobrin

Retrouvez nos gammes de bâtons de marche en vente sur ValetMont :    www.valetmont.fr/batons-outdoor

Le bâton télescopique

Bâtons de marche

Ses points forts : Il est facile à transporter car il se replie aisément, il est robuste. Il faut le choisir avec serrage extérieur qui sera plus performant et sécurisant qu’une visse. On le trouve en deux et trois brins. C’est un bâton de marche polyvalent que l’on pourra utiliser aussi bien pour la marche, le trail, les sports d’hiver (ski de randonnée, raquette à neige). Le carbone sera plus léger, moins de vibration, mais plus fragile, et plus cher.

Ses points faibles : son poids

Le bâton sécable

Ses points forts : Il est très utilisé sur le trail, et en compétition. Il se plie et se déplie très rapidement. Il est très compact, et les traileurs l’ont toujours à portée de main. Sur les longues distances, c’est presque un incontournable. Il sera plus léger qu’un télescopique.

Ses points faibles : Sa technologie a un coup. Il existe souvent en deux tailles 105 et 130 cm. Il peut coulisser au niveau de la poignée pour le régler. La hauteur sera moins précise qu’un télescopique

Le bâton monobrin

Ses points forts : il est inspiré du ski de fond, ou de la marche nordique. Sa solidité n’est plus à démontrer, son utilisateur pourra avoir pleine confiance dans son matériel, car il n’y a pas de mécanisme. Il vibre beaucoup moins. Il sera moins cher.

Ses points faibles : Son encombrement lorsque l’on ne s’en sert pas. Les coureurs au milieu des pelotons doivent prendre des précautions pour ne pas blesser les autres lorsqu’ils sont tenus à la main.

Faire son choix dans les bâtons de marche:

Émilie Sadoux n’a pas émis un avis catégorique sur la question. « La première chose est évidemment de tester et de se faire son avis. Cela dépendra en premier lieu du budget, et ensuite de la pratique. Si c’est un choix de performance et de compétition, le sécable et le monobrin seront appropriés. Les gens sont très demandeurs d’un produit qui se replie. Mais on constate aussi qu’une fois déplié, on ne les replie plus. Le bâton devient un outil majeur dans l’équipement, et souvent, les personnes en ont plusieurs, en fonction de ce qu’ils vont faire. »

Plus d’info sur les bâtons de trail dans notre article:  Bâtons de Trail pliables ou mono-brins, faites le bon choix.

Thomas Berger

Franck Allin: Natif de la Savoie, Franck a grandi les pieds dans la neige et la tête dans les montagnes. Sur les skis dès son plus jeune âge, il perfectionne son style au Club des sports de Manigod jusqu'à obtenir le diplôme d'État de ski alpin. Curieux de nouvelles expériences, il s'initie au snowboard et participe même à quelques coupes d'Europe de slalom. Sa passion pour les études et les voyages l'éloignent temporairement de sa vallée. Il parcourt le monde à la recherche de terrains de jeux pour s'adonner à ses passions. De Moscou à Ushuaïa, en passant par Queenstone en Nouvelle-Zélande ou 'Playa Grande' au Costa Rica, il apprend les langes et découvre les cultures. La glisse, la randonnée, le VTT lui offrent des expériences inoubliables, qu'il met aujourd'hui au service de son travail.
Related Post