Le ski de randonnée est en plein essor. Il coincide avec l’envie de nature, et de fuir l’affluence des domaines alpins. Mais pratiquer le ski de randonnée demande quelques précautions.
Choisir son itinéraire en fonction de son niveau.
Si vous débutez le ski de randonnée, veillez à bien choisir votre itinéraire, en regardant les dénivelés, mais aussi, les kilomètres. Au delà de 1000 mètres positifs, il vous faudra souvent parcourir plus de cinq kilomètres d’ascension. Renseignez-vous sur le profil, s’il s’agit davantage de chemins, ou de pentes sauvages avec de nombreuses conversions. S’il y a des passages techniques, arêtes, et autres points qui vous mettraient en difficulté.
Choisir son itinéraire en fonction de la météo
Personne ne vous demande d’être nivologue pour pratiquer le ski de randonnée. Il faut faire appel à votre bon sens. Les jours de fortes précipitations neigeuses, inutile d’aller tater la belle pente à plus de 35°. Rendez-vous en terrain connu, sur le sommet réputé tranquille, et attendre que le niveau de risque baisse.
Choisir son heure de départ selon la saison
Auparavant, le ski de randonnée s’appelait le ski de printemps. Aujourd’hui, il se pratique dès les premières neiges, soit du mois de novembre au mois de mai. Jusqu’au mois de février, vous pourrez encore pratiquer l’après-midi, tout en surveillant les températures, et les dernières chutes de neige. Dès le mois de mars, il est préférable de partir le matin, avant que la neige ne se transforme.
DVA, pelle, sonde, le tryptique obligatoire
Le DVA (Détecteur de Victime en Avalanche), ou ARVA (Appareil de Recheche de Victimes d’Avalanche) n’est pas une ceinture de sécurité. Toutefois, il est indispensable. Ce petit boitier doit être placé au plus prêt de l’homme, contre la peau, car une avalanche vous déshabille quand elle vous attrape. Les secours vous détectent grâce à lui car il émet un signal (mode émission). En le mettant en mode réception, vous pourrez aussi rechercher d’autres victimes. La sonde viendra en appui pour savoir à quelle profondeur se situe la personne, où si cette dernière n’était pas équipée de DVA. La pelle permet de creuser. Elle sera aussi très utile si vous êtes pris par le mauvais temps et que vous décidiez de vous confectionner un abri (trou à neige ou igloo)
Le sac Airbag, le petit plus
Le sac airbag est un accessoire de plus en plus choisi par les randonneurs. Grâce à ses cartouches embarquées, en cas d’avalanche, vous tirez sur une poignée comme avec un parachute de secours. Des sortes de ballons se gonflent, pour vous permettre de rester en surface. Il a cependant deux inconvénients, son prix, et son poids.
Lunette, masque, crème solaire, bonnet, gants …
Comme pour toutes sorties natures, bien penser à se protéger, du soleil, des précipitations. Avoir de quoi se changer, se couvrir, se nourrir, une carte, et un téléphone portable.
Thomas Berger
Crédit photo : © Dom Daher
A lire également :
Comment choisir son ski de randonnée