UTMB, dis moi ce qu’il y a dans ton sac

Sébastien Paczka participera vendredi à son deuxième UTMB. Il a obtenu cette année un dossard solidaire. L’entraînement est désormais terminé. Place aux derniers préparatifs. Il nous parle de ce qu’il y a dans son sac.

Quel sac utiliser ?

Dans la liste du matériel obligatoire, le sac est évidemment l’élément indispensable. Il en existe de toutes les tailles et de toutes les formes. Pour l’UTMB, il doit avoir un certain litrage pour accueillir l’ensemble des effets demandés.

Le choix de Sébastien : « Jusqu’à présent, je courais avec un 5 L. Mais là, j’ai dû prendre un 12 L. J’ai pris le Salomon Advanced Skin, avec deux flasques de 500 ml.

Hydratation, pipette ou flasque ?

La poche d’hydratation avec pipette est venue révolutionner la manière de s’hydrater. La flasque, produit de cette dernière décennie, réinvente le secteur. Son atout est de pouvoir être approvisionné rapidement. Mais aussi de séparer eau claire, et boisson isotonique.

Le choix de Sébastien : « J’ai deux flasques de 500 ml. L’une à l’eau claire, l’autre avec une boisson de l’effort. Je mets une poudre Bio faite par Alain Roche (coatch sportif). Et j’en ai une troisième dans le sac (eau claire) en cas de forte chaleur. »

Alimentation, que faut-il manger ?

Sur des efforts aussi longs, le traileur doit emporter un peu de tout, salé, sucré, solide, liquide. Les ravitaillements ne sont plus aussi nombreux qu’à l’origine, mettant l’accent sur l’autonomie.

Le Choix de Sébastien : « J’utilise chez Alain Roche des compotes, des barres énergétiques que je trouve vraiment bien. Je me fais aussi une purée de patate douce en gourde. Des sandwichs roquefort viande des grisons. Pâtes de fruit, nougat, snickers, M&M’S, fraises tagada … c’est pour le plaisir. Et puis lors de l’assistance j’ai une salade de Quinoa, sauce tomate, ça passe bien. Mais il y a aussi tous les ravitaillements de l’organisation, avec la soupe de vermicelle, fromage etc. »

Bâtons, faut-il les prendre ?

Le choix des bâtons est une affaire personnelle. Tout le monde n’est pas adepte. L’UTMB ne propose pas des pentes à forts pourcentages, ils viennent toutefois alléger le pas, et donner du rythme.

Le Choix de Sébastien : « J’ai en plus une ceinture Compressport, ça me permet de fixer les bâtons dans le dos. J’utilise des Black Diamond carbone, en trois brins depuis trois ans. »

Qu’y a-t-il dans la liste obligatoire ?

La liste de matériel est assez exhaustive. Un téléphone portable allumé avec les numéros des secours, un gobelet, deux lampes frontales avec piles de rechange, une couverture de survie, un sifflet, une bande élastique adhésive, une veste à capuche supportant le mauvais temps avec des recommandations bien précises, comme des coutures soudées, des aérations, un grammage particulier. Pantalon ou collant, un vêtement seconde couche chaude d’au moins 180g, bonnet, gants, sur-pantalon imperméable.

Le choix de Sébastien : « C’est toujours la même liste, et pour d’autres courses aussi. Alors c’est rangé chez moi, et je ressors au moment de faire le sac. Cette année ils ont rajouté deux autres kits, canicule (crème solaire, saharienne, 2 L d’eau) ou hivernal (3ème couche chaude, polaire, chaussures robustes et fermées). Nous serons prévenus 48 h avant.»

Assistance, bien prévoir ses sacs.

Pour l’UTMB, il y a deux zones d’assistance, à Courmayeur et à Champex. Le coureur prévoit ses sacs avec du change et de la nourriture. Il peut également être assister par une personne de son entourage qui sera précisé à l’organisation.

Le choix de Sébastien « J’ai tout prévu pour pouvoir me changer intégralement. J’ai aussi mis deux paires de basket. C’est important, selon les conditions météo ».

Franck Allin: Natif de la Savoie, Franck a grandi les pieds dans la neige et la tête dans les montagnes. Sur les skis dès son plus jeune âge, il perfectionne son style au Club des sports de Manigod jusqu'à obtenir le diplôme d'État de ski alpin. Curieux de nouvelles expériences, il s'initie au snowboard et participe même à quelques coupes d'Europe de slalom. Sa passion pour les études et les voyages l'éloignent temporairement de sa vallée. Il parcourt le monde à la recherche de terrains de jeux pour s'adonner à ses passions. De Moscou à Ushuaïa, en passant par Queenstone en Nouvelle-Zélande ou 'Playa Grande' au Costa Rica, il apprend les langes et découvre les cultures. La glisse, la randonnée, le VTT lui offrent des expériences inoubliables, qu'il met aujourd'hui au service de son travail.
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