Bien choisir son masque de ski

Le masque de ski ou de snowboard est devenu l’accessoire indispensable pour passer une journée sereine. Il vous protégera du froid, de l’humidité, des flocons, du soleil. Il augmentera la visibilité par temps couvert. Mais pour cela, comment bien le choisir.

Le confort du masque

L’un des premiers critères, autre que la technique, sera le confort. Inutile de porter un masque de ski si vous ne le supportez pas, s’il vous blesse. Il existe différentes tailles, de XS pour les enfants, à XL pour les visages larges. Plusieurs conforts de mousse sont proposées, avec une voire, deux densités, plus un textile. Certaines marques proposent même d’adapter la courbure de la monture à la forme du visage, comme il est possible de le faire avec les chaussons et la forme de votre pied (bootfitting).

La vision et le niveau d’indice

Comme pour les lunettes de soleil, les masques possèdent des indices de protection contre les UV, de 1 à 4. L’indice 3 est celui de référence car il permet une protection à 100 % par une journée ensoleillée. L’indice 4 doit être utilisé sur glacier. Les indices 1 et 2 seront réservés aux journées de brouillard à mitigé. Aujourd’hui, il existe les écrans photochromiques, comme le SCOTT Shield LS parmi les masques de ski Scott. Cette technologie s’adaptent à la luminosité du moment, passant de l’indice 1 jusqu’à 4 automatiquement.

Scott Fix Photochromique

Ecran sphérique ou cylindrique

A bien regarder, vous remarquerez que les masques n’ont pas tous la même forme. Certains semblent « plat », d’autres en forme de « bulle ». Le premier est dit « sphérique », le deuxième « cylindrique ». Un masque « sphérique » a une courbe en deux dimensions (horizontale), le cylindrique en trois dimensions (horizontale et verticale). Le cylindrique apportera une meilleure qualité optique et moins de distorsions, un look plus futuriste. Il sera aussi plus cher.

La couleur de l’écran

Tous les verres n’ont pas la même couleur. Il s’agit souvent d’un choix personnel. Le VERT accentuera cette couleur présente dans votre environnement. Le JAUNE augmentera les contrastes. Le GRIS se rapprochera le plus de la réalité du jour. Le BRUN apportera un meilleur confort.

La gestion de la buée

Éléments très important, votre masque ne doit pas se remplir de buée. Les masques seront dotés d’un simple, ou d’un double écran. Les écrans simples auront un traitement intérieur pour limiter l’apparition de la buée. Les doubles écrans ressemblent aux doubles vitrages de votre maison. Ils évitent la condensation. Ce double écran peut aussi être ventilé ce qui limitera encore l’apparition de la buée. Mais à toute révolution son revers, ce double écran doit être performant, la moindre casse rendra celui-ci inefficace. Il existe également des masques à écran déporté pour une meilleur gestion de la buée notamment pour le ski de randonnée comme le Julbo Airflux

OTG (Over the glasses)

Les personnes portant des lunettes de vue n’ont pas toujours des lentilles. Les masques dit OTG sont conçus pour se porter par-dessus vos lunettes. Ils sont surdimensionnés au niveau de la profondeur, pour ménager une lame d’air entre les lunettes et l’écran du masque. La mousse dispose de découpes spéciales pour laisser passer les branches des lunettes sans faire mal.

Écran à changement rapide

Les skieurs les plus puristes voudront un masque parfaitement adapté à la situation. Mais pour cela, il faudrait un verre pour chaque situation. A moins d’avoir une armoire remplie de masques, vous pouvez optez pour un écran à changement rapide. Selon la gamme de votre matériel, cela variera du clips, au système efficace par pivotement, aimant. Le prix variera forcément en fonction du degré de la technologie.

Retrouvez tous nos masques à la vente sur ValetMont

Thomas Berger

Franck Allin

Natif de la Savoie, Franck a grandi les pieds dans la neige et la tête dans les montagnes. Sur les skis dès son plus jeune âge, il perfectionne son style au Club des sports de Manigod jusqu'à obtenir le diplôme d'État de ski alpin. Curieux de nouvelles expériences, il s'initie au snowboard et participe même à quelques coupes d'Europe de slalom. Sa passion pour les études et les voyages l'éloignent temporairement de sa vallée. Il parcourt le monde à la recherche de terrains de jeux pour s'adonner à ses passions. De Moscou à Ushuaïa, en passant par Queenstone en Nouvelle-Zélande ou 'Playa Grande' au Costa Rica, il apprend les langes et découvre les cultures. La glisse, la randonnée, le VTT lui offrent des expériences inoubliables, qu'il met aujourd'hui au service de son travail.