La Petite Trotte à Léon, vous connaissez?

La petite trotte à Léon, le trail hors norme

Le grand rendez-vous de l’UTMB approche. Dans un mois, des milliers de coureurs fouleront les sentiers de Chamonix. Le projecteur est allumé sur la course historique, le tour du Mont Blanc, celle qui a vu naître Kilian Jornet par exemple. Au milieu de toutes les épreuves comme la TDS, la CCC, une autre attire toutes les attention, La Petite Trotte à Léon

Trois fois l’ascension de l’Everest

Elle ne fait pas de bruit. En toute discrétion, elle s’élance avant tout le monde. Elle ne rassemble que 300 coureurs triés sur le volet. Les chiffres qui la caractérisent sont hors norme. Lundi 27 à 8h, le départ sera donné pour 300 km, 25000 mètres de dénivelées, et 152 h maximum pour la réaliser. C’est une course d’équipe, de deux ou trois athlètes mais ils sont indissociables, « à la vie à la mort », comme une cordée de montagne. Pour pouvoir participer, chaque candidat doit montrer patte blanche, car les chemins sont escarpés, non sécurisés. Les inscriptions se font sur présentation d’un dossier faisant état de l’expérience technique en milieu montagnard, du passé sportif ainsi que la motivation qui est évaluée.

Itinéraire non balisé, GPS obligatoire

Chaque année le parcours change, mais le principe reste le même, faire le tour du toit de l’Europe, en passant par tous les massifs proche ou lointain qui le compose. Pour l’édition 2018, les coureurs verront les Aiguilles Rouges, les Aravis, le Beaufortain, le Val Ferret. La liste de matériel obligatoire à emporter est exhaustive. Une tente légère par exemple est indispensable, un réchaud est préférable. La connaissance et l’utilisation du GPS est primordiale car la Petite Trotte à Léon n’est pas balisée.

Repas en refuge, repos non garanti

Les équipes possèdent six tickets repas par coureur qu’ils utilisent dans les refuges partenaires où leur sont proposés un ravitaillement. Pour le couchage, tout est fonction des places disponibles. Mais la Petite Trotte à Léon n’est pas une compétition. Aucun classement n’est délivré, seules la veste et une sonnette attesteront que vous êtes finisher.

Thomas Berger

short de trail kinetik
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Thomas Berger

Thomas Berger est né à Annecy en Haute-Savoie, département dans lequel il vit encore aujourd'hui. Sportif de haut niveau, Thomas suit sa scolarité en sport étude section ski nordique au lycée du Mont-Blanc au Fayet, puis en BTS Communication des Entreprises à Lyon. Le ski nordique est sa principale activité. Sélectionné au comité départemental du Mont Blanc, il participe à plusieurs championnats de France dans les disciplines nordiques. Il obtient sont brevet d'état de ski nordique en 2005. Thomas se tourne ensuite vers la pratique du Télémark dans les années 1990. Il a été membre de l’Équipe de France avec deux sélections aux Championnats du Monde (1995 et 1997). Télémark qu'il pratique également en ski alpinisme avec deux participations à la compétition de la Pierra Menta en 1997 et 2001. Il est désormais testeur et rédacteur pour le site Telemarkshop. En sportif complet, Thomas pratique le Trail régulièrement. Il n'hésite pas à se confronter aux meilleurs de la discipline en s'alignant au départ de l'UTMB en 2006, la CCC en 2016 ou de la Maxi Race en 2018. Vous pouvez aussi croiser Thomas sur les routes ou les chemins quand il s'adonne à la pratique du cyclisme sur route, du VTT (MB Race en 2019) ou du Triathlon. Thomas aime aussi écrire. Depuis 2001, il collabore activement avec la rédaction des sports du Dauphiné Libéré, traitant de toutes les disciplines hivernales, et outdoor en période estivale, ainsi que tout le handball de la Haute-Savoie. Il collabore au blog de Snowuniverse en apportant son expertise sur nos nombreux univers sportifs. Thomas, en fin connaisseur de la région est aussi l'auteur du livre « Alpes » aux éditions le Petit Futé