Avec la Symbioz, TSL invente la raquette à neige flexible

Lorsque l’on parle raquette à neige en France, on pense obligatoirement aux raquettes à neige TSL Outdoor. Cette marque a été créée à Thônes (Thônes Sport Loisir) au début des années 80. La raquette à neige flexible est le fruit de 35 années de recherche.

Raquette à neige, de l’histoire ancienne:

Avant elle, la raquette à neige n’avait qu’une fonction pratique pour faciliter le déplacement comme aller à la chasse. La notion de sport, de randonnée, de loisir n’existait pas. L’Américain Tubbs était le seul sur le marché, avec des produits en bois. L’innovation est le fer de lance de TSL. Depuis toujours elle a choisi de se démarquer en faisant évoluer ses modèles. Elle a tout d’abord été la première à inventer une raquette en plastique, puis à intégrer une fixation.

La 225 Rando a révolutionné le milieu. Avec sa taille de guêpe, plus besoin d’écarter les jambes pour avancer dans la neige, le randonneur s’est rapproché d’une démarche naturelle. Jean-Marie Lathuille, responsable communication de l’entreprise haut-savoyarde nous explique « Le marché du sport a pris du temps pour se faire connaître, et la 225 Rando était le produit qui correspondait aux attentes. A nos débuts, TSL produisait 2000 raquettes par an, aujourd’hui elle en fabrique 2000 par jour. Nous sommes leader en Europe ».

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TSL Outdoor ou l’innovation comme moteur:

Dans les années 2000, les équipes de TSL Outdoor ont continué à faire évoluer la raquette à neige. Cinquante brevets ont été déposés, comme la fixation avec une sangle crémaillère. La cale de montée qui se déclenche avec le bâton. Ou le Step In, une chaussure qui s’adapte à la raquette, on peut chausser sans se baisser ». Difficile alors d’imaginer une révolution. Car le milieu avait sans doute besoin d’un petit coup de jeune. TSL s’est mis à réinventer la raquette à neige. « Nous sommes donc allés plus loin dans l’innovation. Nous avons bouleversé les codes avec la Symbioz, qui repose sur un châssis flexible. Jusqu’alors, une raquette qu’elle soit en bois, en aluminium, en plastique, avait toujours été rigide. Avec un châssis souple, la marche devient naturelle ». Là encore, TSL a pris un temps d’avance, car elle est la seule à avoir pensé à ce concept.

La Symbioz apporte un réel confort dans le déroulé du pied, elle se fait oublier. « En descente, ou sur le plat, lorsque la neige était un peu dure, marcher avec une raquette rigide n’était pas toujours agréable. Là, en descente, vous pouvez attaquer avec le talon, chose impossible auparavant. Dans les dévers, l’accroche est bien meilleure car la raquette va se déformer, et permettre d’augmenter les points d’appuis, sans vous blesser ». Jean-Marie Lathuille aime utiliser la comparaison avec le ski, lorsque les paraboliques sont apparus. « Avant les années 2000, nous avions tous des skis droits. Puis est arrivé le parabolique, et aujourd’hui, jamais vous ne reviendriez en arrière ».

Raquette à neige flexible, comment TSL bouscule le monde de la marche

« La raquette souple est l’innovation que nous attendions ». Aujourd’hui, le prix moyen d’un produit TSL est de 100 euros. La Symbioz Élite, le haut de gamme de la marque est à 300 euros. « Certes, c’est un peu plus cher, concède, Jean-Marie Lathuille. Mais si nous nous comparons à d’autres activités, 300 euros c’est un ski moyen de gamme, sans avoir rajouter la fixation, les chaussures. Une raquette, vous la conservez 15 ans. Nous avons très peu de casse, et toutes les pièces sont interchangeables. Même si le produit est arrêté (comme la 225), nous conservons les pièces pendant 15 ans. Et c’est un produit français, fabriqué en France. » TSL est en constante recherche, et ne s’arrêtera pas en si bon chemin. « Nous travaillons aujourd’hui sur l’encombrement. A l’avenir, il faudra qu’elle soit le plus compact possible ».

Thomas Berger

Retrouvez toutes les gammes de raquettes à neige TSL Outdoor sur ValetMont.fr

 

Franck Allin

Natif de la Savoie, Franck a grandi les pieds dans la neige et la tête dans les montagnes. Sur les skis dès son plus jeune âge, il perfectionne son style au Club des sports de Manigod jusqu'à obtenir le diplôme d'État de ski alpin. Curieux de nouvelles expériences, il s'initie au snowboard et participe même à quelques coupes d'Europe de slalom. Sa passion pour les études et les voyages l'éloignent temporairement de sa vallée. Il parcourt le monde à la recherche de terrains de jeux pour s'adonner à ses passions. De Moscou à Ushuaïa, en passant par Queenstone en Nouvelle-Zélande ou 'Playa Grande' au Costa Rica, il apprend les langes et découvre les cultures. La glisse, la randonnée, le VTT lui offrent des expériences inoubliables, qu'il met aujourd'hui au service de son travail.