Gilet d’hydratation, le nouvel atout confort des trailleurs

Le trail est une discipline jeune qui n’a pas plus de vingt ans. Le matériel est encore en pleine évolution, et le sac en pleine mutation. Au fur et à mesure des années, il est devenu de plus en plus minimaliste. Kilian Jornet, lors de son premier UTMB en 2008, avait défié la chronique, ne portant pratiquement rien. Depuis, les fabricants ont rivalisé d’imagination pour réduire le poids et l’encombrement des sacs. Dernière nouveauté, le portage n’est plus uniquement dorsale, on parle de gilet d’hydratation. Comme la carapace d’une tortue, il englobe le haut du corps du traileur qui répartit la charge aussi bien derrière que devant lui.

Les avantages du gilet trail:

Aucun ballottement

Plusieurs points seront importants dans le choix du sac. Celui-ci ne doit pas bouger. Aucun ballottement, ni vertical, ni horizontal, le traileur doit oublier qu’il a une charge sur le dos. Donc, le produit sera ajusté mais il n’entravera pas la respiration. Sur des sacs à faible litrage, la question se pose à peine. Mais pour des contenances à 15 L, les sacs utilisés lors de l’UTMB ou Grand Raid de la Réunion l’équation devient plus difficile à résoudre. Vous pourrez opter pour un litrage plus faible, mais le rangement sera optimisé, avec une quasi impossibilité d’aller chercher votre matériel sans faire le grand déballage.

L’accessibilité, l’axe primordiale

L’accessibilité est tout autant importante. Avec la fatigue, vous ne pouvez vous permettre de réfléchir pour attraper tout ce dont vous avez besoin, eau, vivres de course, ou tout autre matériel et même se ravitailler, sans avoir à s’arrêter. Votre main devient mécanique, sans se contorsionner. Les poches seront nombreuses, de toutes les tailles et à proximité.

Marcheurs ou coureurs, faites le bon choix d’un gilet de running:

Les points durs à bannir

Le sac se transforme en vêtement et il ne doit pas vous irriter, car des points durs peuvent se créer comme les flasques ou gourdes rigides qui viennent appuyer sur les côtes si elles sont positionnées devant. Une sangle de serrage mal positionnée qui pourrait vous brûler la peau. Car au bout de cinq heures, ces petits points se transforment aisément en blessures et elles condamneront vos efforts.

Légèreté oui, mais solidité

Le poids sera une donnée à ne pas négliger, la robustesse du produit également. En fonction du litrage, et de sa confection vous pouvez passer du simple au double. Un sac dit « light » se situera autour de 300g voir en dessous. Pour une contenance de 15 L, la fourchette haute se portera vers 600g

flasque d'hydration

Choisir les accessoires

Les sacs gilet vous permettra d’emporter tout le nécessaire pour votre course. Couverture de survie, clés de voiture ou téléphone portable. Les nombreux rangement vous rendent la vie facile. Choisissez vos flasques en fonction du litrage du gilet. De nombreuses marques proposent des soft flask (gourdes souples) qui se glissent facilement dans les poche du gilet d’hydratation.

Le Gilet d’hydratation, le nouvel atout confort

A force de parler de vêtement, ou ne faire qu’un avec l’athlète, le sac a naturellement dévié dans une nouvelle ère, celle du Gilet. On oublie tout forme de rigidité, celui-ci est comme moulé à votre dos. Les bretelles sont aussi larges qu’un débardeur. Tout est pensé pour que la charge ne déborde pas de vers l’arrière, elle est répartie tout autour de vous. Les matières sont élastiques, elles se déforment aisément. Le poids descend en-dessous des 200g pour les produits très légers. Le litrage n’a pas été sacrifié, il va de 3L à 25L, mais vous n’en ferez pas le même usage.

Gilet d'hydratation

Franck Allin

Natif de la Savoie, Franck a grandi les pieds dans la neige et la tête dans les montagnes. Sur les skis dès son plus jeune âge, il perfectionne son style au Club des sports de Manigod jusqu'à obtenir le diplôme d'État de ski alpin. Curieux de nouvelles expériences, il s'initie au snowboard et participe même à quelques coupes d'Europe de slalom. Sa passion pour les études et les voyages l'éloignent temporairement de sa vallée. Il parcourt le monde à la recherche de terrains de jeux pour s'adonner à ses passions. De Moscou à Ushuaïa, en passant par Queenstone en Nouvelle-Zélande ou 'Playa Grande' au Costa Rica, il apprend les langes et découvre les cultures. La glisse, la randonnée, le VTT lui offrent des expériences inoubliables, qu'il met aujourd'hui au service de son travail.