3 différences entre les bâtons de marche nordique et les bâtons de randonnée ?

Vous possédez une paire de bâtons de randonnée et souhaitez-vous en servir pour pratiquer la marche nordique ? En voilà une mauvaise idée ! Ces deux pratiques exigent du matériel spécifique car les mouvements exercés au niveau des bâtons sont bien différents. Voilà pourquoi nous vous conseillons de vous équiper de bâtons adaptés à chaque pratique.

Lorsque l’on pratique la marche nordique, l’utilisation de bâtons est capitale puisqu’ils font partis intégrante du mouvement. Sans bâtons, ce n’est tout simplement plus de la marche nordique mais de la marche classique. L’usage de ces bâtons permettent au pratiquant de se propulser vers l’avant et d’engager le haut de son corps. À contrario, en randonnée, les bâtons ne sont pas obligatoires mais nous les conseillons sur les terrains aux dénivelés variés. Ils aident en effet à prendre appui en montée et évitent de glisser lors des descentes sur terrains caillouteux par exemple. Pour chaque pratique, le mouvement est donc très différent, nous allons voir ci-dessous que les bâtons aussi.

Les différences entre un bâton de marche nordique et un bâton de randonnée se retrouvent à différents niveaux :

Quelles sont les différences de composition entre un bâton de randonnée et un bâton de marche nordique ?

En marche nordique, le pourcentage de carbone qui compose les bâtons est important. Il est en effet essentiel que la part de carbone soit élevée car ce matériau limite l’impact des vibrations sur les articulations et les bras lors des mouvements répétés de poussée. Ce matériau est également gage de légèreté et de dynamisme.

En randonnée, c’est la solidité qui prime car les bâtons ont avant tout un rôle de soutien. L’aluminium, qui absorbe mal les vibrations, est cependant très résistant. Il est ainsi adapté au bâton de randonnée.

Dragonne ou gantelet, quelle poignée pour la randonnée ou la marche nordique ?


La grande spécificité des bâtons de marche nordique se trouve au niveau de la dragonne. Celle-ci est spécifique à la pratique et ajoute un passage pour le pouce pour un maintien prononcé. Cette dragonne spéciale appelée gantelet permet ainsi au sportif de bien ouvrir sa main lors de la propulsion puis de reprendre son bâton aisément. Il est important que ce mouvement se fasse de façon fluide et régulière, que seul un gantelet peut assurer.

Les bâtons de randonnée n’ont, quant à eux, pas besoin d’une dragonne sophistiquée car la main du randonneur reste enserrée sur le bâton. Une simple dragonne type sangle réglable est suffisante.

Quel tube pour les bâtons de randonnée ou de marche nordique ?


Monobrin : les bâtons monobrins se compose d’un seul tube. À défaut de ne pas être réglable en longueur, ils évitent les vibrations et protègent mieux les articulations. Ils sont ainsi recommandés en marcher nordique, d’autant plus que le terrain est le plus souvent plat donc inutile d’avoir recours à des longueurs différentes si la longueur à l’achat est bien choisie.

Télescopique : les bâtons multibrins sont des modèles réglables qui permettent un ajustement de la longueur via des systèmes de verrouillage fiables. Ce genre de bâtons est vivement recommandé pour la randonnée puisque selon le type de terrain (montée ou descente), le soutien devra être plus ou moins grand. Il est aussi plus facile de les ranger sur un sac à dos lorsqu’ils deviennent inutiles.

Enfin, une différence cruciale entre les bâtons de marche nordique et les bâtons de randonnée se remarque lors de l’achat puisque les premiers se vendent obligatoirement par deux, contrairement aux seconds qui peuvent se vendre à l’unité.

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Clara Quay-Thevenon

Habitant au cœur des montagnes, dans le massif de la Chartreuse, je vis dans un environnement qui me passionne, autant par sa beauté et sa quiétude que par l'évasion qu'il offre. Dès que les sommets blanchissent, je m'évade en ski de randonnée (splitboard) pour profiter de la neige fraîchement tombée. Le reste de l'année, j'en profite pour marcher autour de la maison puisque c'est un point de départ de nombreuses randonnées. En plus de permettre à mon corps de se dépenser, marcher m'offre un moment de grande détente en pleine nature, semblable au yoga que je pratique depuis une dizaine d'année. Cette passion pour le yoga m'a amené à débuter l'enseignement de l'Ashtanga yoga, en plus de mon activité de journaliste (montagne et sports outdoor) que j'exerce depuis plus de dix ans. Maman d'une petite fille de 2 ans, je prends plaisir à lui faire découvrir les trésors de la nature qui nous entoure, pour qu'elle ait, elle aussi, envie d'en profiter et d'en prendre soin.